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Patati & Patatra
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18 janvier 2013

le Supermarché...

Et oui, une fois n'est pas coutume, j'ai traîné mes guêtres dans le Auchan de mon enfance.

La surprise commence avant même d'arriver sur place... les maisons et lotissements ont poussés comme des champignons le long de la route, sur des terrains dont la superficie diminue avec les années qui avancent. Heureusement, vendredi en début d'après-midi (sans neige), la circulation ne s'en ressent pas trop.

Au niveau de l'entrée du temple de la consommation, les nouvelles enseignes se sont multipliées, le parking s'est agrandi, et pourtant, ça reste la guerre à la place proche de l'entrée.
Le parking n'est pas saturé, mais bien plein...

Voiture garée, chariot pris, nous pénétrons dans le bâtiment…
l'enseigne phare a sérieusement grignoté ses voisins. La galerie marchande coté droit a disparue sous les nouveaux rayonnages d'un Auchan toujours plus grand. Compte tenu de l'activité qui règne dans le lieux, et du nombre de véhicules 4 roues motrices avec pilote, je m'étonne presque de ne pas voir apparaître une signalisation au sol. L'idée est peut-être à creuser, cela éviterait la pagaille ambiante.

Passer les portiques et le poste de garde vérifiant que vous ne pénétrez pas le sanctuaire avec des sacs suspects, un premier espace “open space” s'étend : les bonnes affaires du moment où comment vous vendre ce dont vous n'avez pas besoin.
De la promo de la semaine (les produits pour bébés) mis en avant en première ligne, aux objet les plus hétéroclites (jusqu'à l'attelle pour poignet cassé), le coin des bonnes affaires attire tous les chalands. 
J'observe combien le système est efficace.
Bon, comme tout le monde, nous jetons un oeil avant de filer vers le rayon frais, liste de course précise entre les mains.

Arrivées sur le rayon frais, c'est la découverte d'un nouveau monde pour moi. Je ré-apprend la géographie mondiale au travers de la provenance du légume emballé. Un nouveau concept, assez déroutant. La carotte en sachet d'un kilo, le kiwi en barquette de 10, le quatuor de citron sous cellophane... les quelques fruits et légumes laissés à l'air libre (dont certains disposant du luxe de la brumisation) seront ensachés avant pesés et étiquetage.
L'étale des bacs “bio” côtoient celui des bacs à moins de 1€, celui des fruits et légumes de saisons, celui des produits exotiques (manioc, ananas...). En tout cas, ce n'est pas ici que je réviserais mes saisons, elles ont disparues sous les fraises côtoyons les asperges, les courges au côté des kiwi, et les tomates et courgettes éternelles.

Le découpe de l'espace me laisse également perplexe ...à côté du rayon fruits et légume, l'espace bio, avec un peu de vrac, un peu de frais, un peu de produits bobo pour capter la clientèle en mal de nouveau repère se dispute la place avec l'espace discount, proposant également du vrac sous les slogans “pourquoi payer cher un emballage qui finira à la poubelle” et “pourquoi acheter 1 kg quand on a besoin de 157 g”, captant la clientèle en mal de revenu.

Heureusement, dans ce dédale, où l'information semble si dense sans pour autant apporter l'essentiel et  à défaut de panneaux de signalisation, pour le client attentif et concentré, des pancartes ont fleuris le long des rayons, pour s'orienter vers son saint Graal alimentaire.

Une fois le chariot rempli direction les caisses, où je suis agréablement surprise que les moniteurs n'est pas encore complètement remplacés les caissiers...

Retour à la voiture, le parking explose en ce vendredi soir.
Et la route tout à l'heure tranquille voie se déverser un flot continue de voiture rentrant à la maison après la journée de travail.

Au final, les produits sont peut-être moins chers que ce que je consomme habituellement, mais la note globale du caddie plus élevée, avec des articles dont le besoin n'est peut-être pas si évident que ça...
et l'ambiance générale, malgré le bâtiment fermé et le chauffage en route me semble froide et déshumanisée.

Y'a pas, même en hiver, sous la pluie, sous la neige,
je trouve mon Super Marché bien plus chaleureux.

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