Pas à pas - acte 3

pour ceux qui auraient manqué l début : l'acte 1 et l'acte 2

Pourquoi petite ?

Déjà, quelle définition donner à petite ? On peut se baser sur les données de l'INSEE. En 2006, la surface moyenne par personne était de 40 m² avec 33m²/personnes en logement collectif et 44m²/personne en logement individuel. Entre 2002 et 2006, la surface moyenne par personne avait augmenté de 3m². Notre maison fait 72 m² (2 chambres, 1 cuisine, 1 salle de douche, 1 WC, 1 salon).

Nous ne voulions pas une maison trop grande, pour diverses raisons : moins de surface à entretenir, moins de surface à chauffer, plus de choix sur les maisons existantes en vente dans le secteur souhaité...

Pourquoi extensible ?

Comme nous ne savons pas de quoi demain est fait, pouvoir agrandir la maison (aménagements des combles possible) sans modifier l'emprise de la maison permettra d'adapter notre logement aux éventuels besoins.

De plus, en cas de revente, les gens cherchant souvent des surfaces supérieurs à ce que nous avons, la possibilité d'aménager les combles est un atout.

Pourquoi « à rénover » ?

Là encore, c'est un ensemble... quand on veut une maison en centre ville, proche d'une gare, il y a peu d'espoir de pouvoir construire !!! Bien évidement, quand on veut mettre en place des choses pour limiter sa consommation d'énergie, c'est plus simple dans du neuf. L'ancien, faut s'adapter et faire avec les contraintes (exemple:l'isolation ne sera jamais aussi bien que ce que nous aurions pu avoir sur du neuf...). Mais ça offre aussi de sérieux atouts. La localisation, notamment !!

L'ancien rénové c'est bien aussi, mais faire la rénovation soi-même, ça permet de faire ce qu'on veut (peut) en terme d'organisation de l'espace, de décoration, mais également en terme de chauffage, de choix de matériaux, de ventilation, d'isolation...

Après, dans l'idéologie, reprendre de l'existant, ça évite de construire. Donc moins de dépense énergétique globale, et pas de grignotage de nouveaux espaces. Bon, construire en centre ville, sur un terrain vierge, ça n'a pas d'impact sur les terres agricoles, mais quand on commence à investir en périphérie ou en campagne sur des lotissements gagnés sur des terres agricoles, on peut déjà se poser plus de question : avec 111 000 ha perdus par l'agriculture par an en moyenne (à cette allure là, mon département aura disparu avant 5 ans), ne faudrait-il pas mieux occuper les espaces déjà construits (7% de logements vacants en France).

la fin